Paolo Massima vous raconte son parcours de designer et comment il s’est orienté vers la création d’objets en pierres naturelles.
Je suis né aux Etats-Unis et arrivé en France en 1972, ai passé mon enfance entre Paris et Rome et souvent dans la région de La Spezia et Carrare dans le nord de la Toscane.
Je suis donc franco/américain mais d’origine italienne. Cocteau disait « un italien est un français de bonne humeur », je suis plutôt de cette dominance là!
J’ai débuté mes études artistiques en me spécialisant dans la reproduction de statues et monuments en plâtre à l’E.N.S.A.A.M.A. à Paris, mais m’y suis vite ennuyé, trop peu de place pour de la création, pas assez « rock’n’roll ». Mais il m’est toujours resté cette attirance instinctive pour la pierre , la sculpture, l’architecture…
Design Produit
J’ai donc basculé vers la profession de designer que j’ai réalisé au sein d’agences, en tant qu’indépendant et en tant que designer intégré dans l’industrie automobile. J’ai passé quelques années dans la recherche avancée, au cœur la technologie. J’ai eu ma dose de tout ça à un niveau professionnel, je continuerais à suivre ce progrès avec passion à titre personnel …
Ces dernières années j’ai été en contact avec tout l’écosystème local de start-ups, je me suis spontanément reconnu dans le milieu des « makers ».
Valeurs par mon éducation
Ce passé familial m’à apporté quelques habitudes qui sont devenues « tendance » en ces temps de conscience écologique, tel un certain sens de la frugalité et irritation par le gâchis, que l’on retrouve dans mes habitudes de récupération d’emballages déjà utilisés pour confectionner mes propres colis.
Lors de mes aller et retours en Italie, à l’aller je fais du covoiturage et au retour je suis rempli de marbre : une belle combinaison de sérendipité et d’efficacité !
Tout est bon dans le marbre
J’en profite pour évoquer que le marbre et son industrie sont particulièrement efficients : il n’y a pas de perte. Toutes les chutes et poussières sont récupérées et broyées en fine poudre utilisée dans d’autres industries (peinture, cosmétique, médical…), c’est un gros business en soi.